Cohab’titude au salon Tatou Juste de Saint-Etienne (25-26/11/2017)

Comme nous l’avions envisagé lors de la réunion du collège du 12 septembre dernier notre association a tenu un stand au salon Tatou Juste de Saint-Etienne.

Plusieurs représentants d’habitats groupés y ont participé dont Mylène Brisson et Luc d’Arras du coteau de la Chaudanne dans l’ouest lyonnais, Jean-Marc Chazot et Marion Peyre des Castors du Crêt-de-Roc à Saint Etienne, Aurore Bertrand du groupe du 4 mars (en projet sur le plateau de la Croix-Rousse – Lyon 4ème), Cécile et Jean-Michel Viallon de La Viorne à Villefontaine dans le Nord Isère ainsi que Carole Samuel, membre du collège. Cécile et Jean-Michel ont été hébergés chez Jean-Marc et Anne Chazot aux Castors. La salle commune de cet habitat groupé récent (2 ans) a abrité Edwige Roche et son compagnon. Elle tenait le stand des éditions REPAS qui présentaient, entre autres, la collection « Pratiques utopiques » dans laquelle on peut trouver le roman « Commun Village » écrit par Anne Bruneau, docu-fiction relatant le projet, puis la réalisation et la vie du Hangar et de ses habitants durant plusieurs décennies. Ce roman est l’aboutissement de plusieurs années de recueil d’expériences dans les habitats groupés des années 70-80.

Le salon Tatou Juste se tient dans un des halls du parc des expositions de Saint-Etienne pendant un week-end de novembre depuis 2005

« L’événement Tatou Juste est un outil au service de toutes celles et ceux qui re-configurent le monde du travail en inventant de nouvelles démarches à la fois responsables et émancipatrices issues de cette prise de conscience. Sans imposer de labels, mais tout en reconnaissant leur valeur informative, Tatou Juste souhaite être un lieu d’écoute de celles et ceux qui agissent concrètement pour « aller vers » une société plus respectueuse de l’environnement. » (extrait de la charte du Salon Tatou Juste de juin 2017)

L’association Cohab’titude qui soutient les habitats groupés participatifs sur l’ensemble de la région urbaine lyonnaise avait donc sa place dans cet événement annuel représentatif de ce territoire dynamique qu’est l’agglomération stéphanoise. Toutes les initiatives de l’économie solidaire dans les différents domaines s’y rencontrent : l’éducation, l’agro-alimentaire, la culture, les transports, l’habitat écologique et participatif à travers les différents stands : l’école démocratique, la nourriture végétarienne ou issue d’élevages biologiques, les librairies alternatives, le vélo, les praticiens de l’entraide à la construction comme les Castors et – bien entendu – les groupes évoqués plus haut présents sur notre stand.

Au cours de ce week-end nous avons eu une trentaine de contacts de personnes intéressées avec lesquelles nous avons échangé nos coordonnées dans le but de les informer par mail de nos activités ainsi que de nos débats et réflexions et si besoin de les aider dans leurs recherches éventuelles de contacts de groupes ou d’habitats groupés.

Dimanche matin à 10h30 Cécile et Jean-Michel ont organisé un débat autour de Commun Village dans le ‘square’ « les tilleuls ». Cette manifestation était présentée sur le programme comme étant une rencontre et non pas une conférence. Carole a suggéré que nous rangions les bancs du square « en cercle » plutôt que les uns derrière les autres. Sitôt dit sitôt fait. Commençant à deux participants et nous deux, nous en avons accueilli rapidement vingt-et-un. Nous avions décidé de lire de courts extraits du livre en faisant participer quelques présents. La forte rumeur du salon nous a fait renoncer. Nous fîmes « un tour de table ». Heureuse surprise, plusieurs personnes présentes s’étaient déjà procuré le livre et l’avait lu ; quelques-unes étaient venues par simple curiosité mais un bon nombre faisaient partie de deux groupes de projet de l’agglomération. Un des deux espérait trouver un terrain sur Saint-Etienne – voire même dans l’éco-quartier du Crêt-de-Roc, au voisinage de l’habitat groupé des Castors du Crêt-de-Roc – et l’autre dans la plaine au nord de la ville, au-delà d’Andrézieux-Bouthéon. Les échanges de vues entre eux ont occupé une partie du temps jusqu’à midi où nous cédions la place à une conférence sur le radon.

Retour au stand après l’attente à un des nombreux stands de produits bio et le repas. L’après-midi nous avons encore rencontré des personnes intéressées par l’habitat participatif et – pour certains – plus précisément par les flyers des deux projets évoqués ci-dessus.

En conclusion il nous apparaît que l’expérience – agréable et enrichissante – est à renouveler, peut-être l’année prochaine en compagnie d’une association « locale stéphanoise » à mettre en place du même acabit que Cohab’titude.

(rédacteurJean-Michel Viallon, re-lecteur Luc d’Arras ; membres du collège de Cohab’titude )